Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Le blog d'Ebichu
  • : Jeu de go, traductions de mangas, musique et films : un tour d'horizon de mes centres d'intérêt qui gravitent souvent autour du Japon.
  • Contact

Recherche

16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 23:41
Aujourd’hui je me sens d’humeur à épingler un nouveau cliché de la Japanim. J’en ai sélectionné pour vous un bien gratiné, garanti 100% nunuche et, petit cadeau bonux, avec un sous-entendu bien nauséabond.

Dans plein d’anime, l’un des objectifs du héros est de retrouver son amie d’enfance, qu’il a généralement promis d’épouser étant tout petit. C’est le cas de Keitarô dans Love Hina, ou de Mitsuki dans Full Moon, par exemple. Et là, on n’échappe généralement pas à la magnifique séquence flashback avec :
- la colline déserte
- l’arbre planté au milieu de nulle part
- le coucher de soleil à deux balles
- les petits yeux tout larmoyants
- les violons

Et bien sûr dernier élément indispensable, les deux gamins qui se font leur promesse en croisant leur petit doigt boudineux, enroulant ainsi un fil imaginaire qui est censé les relier leur vie durant jusqu’au moment des retrouvailles et de l’union sacrée. J’appelle ça « les fiançailles enfantines » ou, dans un langage moins fleuri, « la promesse des nabots ». Naturellement, le type va croiser des tas de nanas dans sa vie, des nymphos, des timides, des tarées, des garçons manqués, bref de tout, mais c’est toujours avec sa copine d’enfance qu’il finira. Toujours ! Je me suis longtemps demandé pourquoi. Et j’en suis arrivé à la conclusion (elle n’engage que moi) que le héros de mangas, et par extension le Japonais, ne se mélange pas avec n’importe qui. La copine d’enfance, qui est souvent la voisine, voire même un membre de la famille (on a souvent affaire à des histoires de sœurs ou de frères d’adoption), est la personne qui, symboliquement et temporellement, se rapproche le plus de l’essence originelle du héros. En somme, on assiste à une forme d’ode à la consanguinité. Autant dire que les autres filles, aussi attirantes soient-elles, ne sont aucunement dignes d’être fécondées par notre étalon, pour la simple et bonne raison qu’elles représentent « l’autre » et « l’étranger » dans toute son étrangeté et sa bizarrerie. L’idée centrale, maquillée sous un vernis de bonnes intentions (les pauvres choux séparés par les adultes cruels, tout ça) c’est que les japonais doivent rester entre eux pour préserver leur lignée. Et ça me fait de la peine quand je me dis qu’un manga comme Touch, que j’estime pour des tas de raisons, repose justement sur ce type de schéma scénaristique.
Partager cet article
Repost0
13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 21:03
Allez zou ! Pour me détendre, j’inaugure une nouvelle rubrique un peu débile, dans le but pas très louable de régler mes comptes avec certains clichés typiques de l’animation japonaise. Le genre de trucs qui passent tellement en boucle qu’on finit par ne même plus les griller. Mais c’est sans compter sur l’œil de lynx et la perspicacité surnaturelle de votre serviteur, qui a derrière lui des années d’otakisme chevronné.
Aujourd’hui, je voudrais me pencher sur le cas d’un personnage clef que l’on retrouve dans bon nombre de séries, à savoir LA jeune fille peu bavarde, triste à en pleurer, et qui détient un secret, un pouvoir, ou un savoir mystérieux.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans quasiment tous les génériques d’ouverture, à un moment donné, on finit toujours par tomber sur une pouffe en train de prier avec la Terre/Un pentacle (rayer la mention inutile) en toile de fond, le tout filmé systématiquement de la même façon, à savoir un gros plan sur ses yeux tout tristounets suivi d’un zoom arrière qui est censé en jeter un max.
J’appelle ce genre de personnage « l’autiste mystique », ou dans un langage moins châtié « la prieuse à la con », parce que son seul rôle se résume toujours à prier en essayant d’avoir un air hyper tragique, style « je porte le destin du monde sur mes épaules, haaaan… ».
Vous voulez quelques exemples ? C’est parti : la princesse Emeraude dans Magic Knight Rayearth, qui bat des records au cruchomètre. Mais aussi Ruri dans Nadesico (l’insupportable et honteuse copie carbone de la Rei d’Evangelion, voir photo ci-dessus). Ou encore Chisato, la copine de classe de Miyu, qui joue les saintes dans le générique d’ouverture de la série TV (à 1:28). Et j’en oublie encore un paquet ! D’ailleurs si vous en connaissez d’autres, ne vous privez pas pour les citer. Ca leur fera les pieds !

Mise à jour :
J'en ai encore trouvé une belle dans le 3ème générique de début de Gundam Seed (à 1:10). Vous remarquerez le regard profondément niaiseux et la belle bleue.


Partager cet article
Repost0