16 mars 2007
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Aujourd’hui je me sens d’humeur à épingler un nouveau cliché de la Japanim. J’en ai sélectionné pour vous un bien gratiné, garanti 100% nunuche et, petit cadeau bonux, avec un sous-entendu bien nauséabond.
Dans plein d’anime, l’un des objectifs du héros est de retrouver son amie d’enfance, qu’il a généralement promis d’épouser étant tout petit. C’est le cas de Keitarô dans Love Hina, ou de Mitsuki dans Full Moon, par exemple. Et là, on n’échappe généralement pas à la magnifique séquence flashback avec :
- la colline déserte
- l’arbre planté au milieu de nulle part
- le coucher de soleil à deux balles
- les petits yeux tout larmoyants
- les violons
Et bien sûr dernier élément indispensable, les deux gamins qui se font leur promesse en croisant leur petit doigt boudineux, enroulant ainsi un fil imaginaire qui est censé les relier leur vie durant jusqu’au moment des retrouvailles et de l’union sacrée. J’appelle ça « les fiançailles enfantines » ou, dans un langage moins fleuri, « la promesse des nabots ». Naturellement, le type va croiser des tas de nanas dans sa vie, des nymphos, des timides, des tarées, des garçons manqués, bref de tout, mais c’est toujours avec sa copine d’enfance qu’il finira. Toujours ! Je me suis longtemps demandé pourquoi. Et j’en suis arrivé à la conclusion (elle n’engage que moi) que le héros de mangas, et par extension le Japonais, ne se mélange pas avec n’importe qui. La copine d’enfance, qui est souvent la voisine, voire même un membre de la famille (on a souvent affaire à des histoires de sœurs ou de frères d’adoption), est la personne qui, symboliquement et temporellement, se rapproche le plus de l’essence originelle du héros. En somme, on assiste à une forme d’ode à la consanguinité. Autant dire que les autres filles, aussi attirantes soient-elles, ne sont aucunement dignes d’être fécondées par notre étalon, pour la simple et bonne raison qu’elles représentent « l’autre » et « l’étranger » dans toute son étrangeté et sa bizarrerie. L’idée centrale, maquillée sous un vernis de bonnes intentions (les pauvres choux séparés par les adultes cruels, tout ça) c’est que les japonais doivent rester entre eux pour préserver leur lignée. Et ça me fait de la peine quand je me dis qu’un manga comme Touch, que j’estime pour des tas de raisons, repose justement sur ce type de schéma scénaristique.
Dans plein d’anime, l’un des objectifs du héros est de retrouver son amie d’enfance, qu’il a généralement promis d’épouser étant tout petit. C’est le cas de Keitarô dans Love Hina, ou de Mitsuki dans Full Moon, par exemple. Et là, on n’échappe généralement pas à la magnifique séquence flashback avec :
- la colline déserte
- l’arbre planté au milieu de nulle part
- le coucher de soleil à deux balles
- les petits yeux tout larmoyants
- les violons
Et bien sûr dernier élément indispensable, les deux gamins qui se font leur promesse en croisant leur petit doigt boudineux, enroulant ainsi un fil imaginaire qui est censé les relier leur vie durant jusqu’au moment des retrouvailles et de l’union sacrée. J’appelle ça « les fiançailles enfantines » ou, dans un langage moins fleuri, « la promesse des nabots ». Naturellement, le type va croiser des tas de nanas dans sa vie, des nymphos, des timides, des tarées, des garçons manqués, bref de tout, mais c’est toujours avec sa copine d’enfance qu’il finira. Toujours ! Je me suis longtemps demandé pourquoi. Et j’en suis arrivé à la conclusion (elle n’engage que moi) que le héros de mangas, et par extension le Japonais, ne se mélange pas avec n’importe qui. La copine d’enfance, qui est souvent la voisine, voire même un membre de la famille (on a souvent affaire à des histoires de sœurs ou de frères d’adoption), est la personne qui, symboliquement et temporellement, se rapproche le plus de l’essence originelle du héros. En somme, on assiste à une forme d’ode à la consanguinité. Autant dire que les autres filles, aussi attirantes soient-elles, ne sont aucunement dignes d’être fécondées par notre étalon, pour la simple et bonne raison qu’elles représentent « l’autre » et « l’étranger » dans toute son étrangeté et sa bizarrerie. L’idée centrale, maquillée sous un vernis de bonnes intentions (les pauvres choux séparés par les adultes cruels, tout ça) c’est que les japonais doivent rester entre eux pour préserver leur lignée. Et ça me fait de la peine quand je me dis qu’un manga comme Touch, que j’estime pour des tas de raisons, repose justement sur ce type de schéma scénaristique.