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PrÉSentation

  • : Le blog d'Ebichu
  • : Jeu de go, traductions de mangas, musique et films : un tour d'horizon de mes centres d'intérêt qui gravitent souvent autour du Japon.
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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 06:53
J’ai tellement à faire que j’ai un peu la flemme de mettre à jour mon site en ce moment. Comme je suis convaincu que des photos valent mieux qu’un long discours, voici une petite sélection des lieux que j’ai pu visiter à Kyôto.

Les célèbres "Torii" de Fushimi Inari qui serpentent à n'en plus finir
à travers la montagne et la forêt.





L'impressionnant pavillon d'or.






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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 17:51
Jeudi 26 avril. Je monte dans l’Eno-den, le bus de nuit qui relie Kamakura à Kyôto. À peu près 600 km parcourus pendant sept heures. Le bus est énorme, et la place accordée à chaque passager assez importante : tout le monde est isolé de sorte qu’on n'est jamais à proximité de personne. Une petite bouteille est glissée dans un petit compartiment, elle est riche en ions, ce qui permet apparemment une bonne réhydratation après un gros coup de fatigue. Ca va m’être utile : malgré le confort relatif et la possibilité d’incliner le siège quasiment à l’horizontal, je ne suis pas en mesure de dormir, tout juste de somnoler. Il faut dire que mon voisin de droite, même s’il est loin de moi, a la fâcheuse manie de tripoter des sacs en plastiques et de faire toutes sortes de bruits gênants. C’est donc assez épuisé que j’atteris à Kyoto. Il est 5h15 du matin.

Vous avez dit exiguë ?

Première surprise : pour le moment, c’est terriblement laid ! La zone jouxtant la gare est délabrée et froide. Moi qui m’attendais à pénétrer dans un paradis zen et bucolique, c’est raté. Je dois faire mon « check-in » dans le Guest House où j’ai réservé, mais celui-ci n’ouvrant qu’à partir de 8h, il me faut patienter quelque part. Ca tombe bien, il y a un manga-kissa (un café-manga) à deux pas d’ici. Ca me donne l’occasion d’y mettre les pieds pour la première fois. Au premier abord, ça ressemble bigrement à une bibliothèque municipale, dont les rayons déborderaient de mangas et autres magazines. On paye au forfait, selon le temps écoulé. J’opte pour une durée de 3h, et l’on m’assigne un numéro de cabine. Je découvre donc le lieu qui va m’accueillir pendant tout ce temps : une petite cabine d’environ 2 mètres carrés, avec un fauteuil assez confortable, et un PC relié à internet. Pour les boissons, on peut se servir à volonté avec des distributeurs situés au fond de la salle. Je me connecte un peu sur MSN, je surfe, je bouquine… et finalement le temps passe plus vite que prévu. Il est en temps pour moi de quitter les lieux, non sans quelques acrobaties pour parvenir à me faufiler entre le fauteuil et la porte, tout en récupérant mes volumineux bagages. Je possède un plan jusqu’à la Guest House, mais par sécurité j’appelle un taxi. Je m’en tire pour environ 1000 yens, soit 7 euros, je dépose mes bagages et enfile un nouveau t-shirt. L’enregistrement ne pourra se faire qu’à partir de 13h. Cela me laisse le temps d’acheter un pass « one day » m’offrant tous les bus de la ville à volonté pour une journée, de façon à découvrir un peu le coin. Je retourne donc à la gare centrale avec un plan des temples et autres coins à ne pas rater. Comme j’ai encore du mal à m’y retrouver avec toutes les lignes de bus et leurs destinations absconses, je demande un peu d’aide à une jeune femme qui s’avère être une « étrangère » : d’origine thaïlandaise, elle enseigne l’anglais à Kyoto. Elle m’invite à l’accompagner chez un ami vétérinaire qu’elle souhaite me présenter, et nous sympathisons dans le bus. Malheureusement, une fois arrivés sur place, son ami n’est pas là. Qu’à cela ne tienne, elle me fournit toutes sortes d’informations concernant les lieux intéressants à aller voir dans le coin. Il est temps pour moi de découvrir mon premier temple de Kyôto, car pour le moment, je ne suis guère enchanté par ce que je vois de la ville : des grandes artères où se bousculent les voitures et des trottoirs complètement colonisés par les vélos, LE moyen de transport Kyôtoïte par excellence. Au détour d’une rue, je bifurque et là, c’est le choc : en pleine ville, je tombe sur un pavillon tout droit sorti du passé, resplendissant et majestueux. Et je ne suis pas au bout de mes surprises.

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 15:21
Le célèbre grand Bouddha de Kamakura

Du 23 au 26 avril au soir, je suis allé m’installer chez monsieur Inori et sa femme, deux retraités que j’ai pu rencontrer il y a deux ans de cela en France, dans l’Aveyron, lors d’un stage autour du go. J’ai été accueilli comme un petit prince par Inori-san et ses amis du club de Go de Kamakura, situé à deux pas de la gare. Mon séjour a donc consisté en des visites de lieux connus des environs, comme le grand Bouddha (l’un des plus grands du Japon), le musée des trésors nationaux (où les photos sont interdites), l’école de formation à l’art de la sculpture sur bois, une spécialité locale, ou encore Enoshima, une grande baie donnant sur la mer. Régulièrement, j’ai été invité au restaurant où j’ai pu festoyer dans une ambiance très chaleureuse. Cela en devenait presque gênant pour moi, car pas une seule fois ils ne m’ont laissé payer.

Monsieur Inori m’a aussi emmené chez un ami à lui, monsieur Maeda, très fort joueur de go. Toutes ces personnes ont pour point commun, outre leur amour du go, un intérêt très fort pour la France et sa culture. Monsieur Maeda a ainsi étudié le français il y a longtemps, quant à monsieur Inori, il est déjà allé quinze fois en France.
Après les visites de la matinée, on m’a emmené au club de go où j’ai pu me mesurer à de très forts joueurs. Au Japon, le classement des niveaux est plus faible qu’en France. Je me situe aux alentours de 1er kyu français, mais au Japon, je suis 2ème voire 3ème dan. Mes premières parties étaient un peu tendues, je perdais souvent sur des bêtises alors que je menais relativement la partie. Par la suite mon jeu a gagné un peu en maîtrise et en sagesse, ce qui a fait dire à monsieur Maeda que j’étais probablement plus proche du niveau de 4ème dan désormais. Cela m’a naturellement fait plaisir, même si dans ma tête, je n’ai toujours pas accepté l’idée que je puisse être ne serait-ce que 1er dan français.

Le soir de mon départ, le 26 avril, j’ai dîné avec tout le monde dans un izakaya, un restaurant typique où l’on sert des sashimis, du tempura, et beaucoup d’alcool, les japonais affectionnant particulièrement la bière blonde et le saké. Puis je suis monté avec mes affaires dans l’Eno-den, un bus de nuit assez confortable (plus que mon avion) qui est parti à 22h et m’a déposé à Kyoto le lendemain matin, à 5h15, sans que je puisse naturellement fermer l’œil de la nuit. Ce fut le début d’une très, très longue journée…

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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 13:49

Mon blog est bien silencieux depuis quelques jours, et c'est normal : depuis que je suis a Kamakura, heberge chez monsieur et madame Inori, je n'ai plus acces a Internet. Aussi il ne m'est actuellement pas possible de mettre a jour mon site sauf cas exceptionnel, comme maintenant. Demain je passe encore une journee avec eux et tous leurs amis du club de Go de Kamakura, situe tout pres de la gare, puis je prendrai un bus de nuit a 21h50 pour Kyoto. Il me deposera a bon port a 5h30 du matin, et une nouvelle aventure commencera. Je devrais, si tout va bien, recuperer des lors un acces internet. A suivre !

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 07:56
Ce n’est pas parce que je suis au Japon qu’il faut en profiter pour fermer les yeux sur la sortie du dernier volume de Baptism, disponible en France depuis le 18 avril. J’ai hâte de recueillir les commentaires et avis des lecteurs sur la toile concernant cette conclusion qui m’a profondément bouleversé à l’époque où je l’ai lue. Mais je n’en dirai pas plus, si ce n’est : lisez ce volume au plus vite !
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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 10:51
Mon premier APN !

Mardi 17 avril.
Je ne peux plus me contenter de prendre des photos avec mon téléphone portable. Je décide donc d’acheter mon premier appareil photo numérique du côté d’Akihabara, le fameux quartier du « tout électronique », et j’opte pour le petit Canon IXY 90, un 7 mégapixels qui vient juste de sortir. Les photos qu’il délivre sont d’un niveau auquel je n’étais guère habitué jusqu’ici. Je m’en tire pour environ 32 000 yens (200 euros) plus une SD card ultra rapide de 2 Go à 3500 yens (22 euros) pour remplir à loisir mon nouveau bébé. Et depuis, c’est le bonheur, je mitraille absolument tout ce qui passe à ma portée. Il y aurait des crottes de chien sur le trottoir que je les prendrais… Je comprends mieux maintenant pourquoi les japonais photographient des choses qui nous semblent insignifiantes : chez nous, tout est différent de chez eux. Ils immortalisent donc le moindre détail un tant soit peu « exotique ». Et je me retrouve à faire exactement pareil !

Le midi, je vais à Tsukiji, le célèbre quartier des poissons. Rungis à la puissance mille ! Et pour moins de 7 euros je me régale d’un plateau de sushis d’une fraîcheur inégalée. J’ai même du mal à le finir tellement il est copieux ! Derrière les chefs, quelques poissons attendent leur dernière heure dans un grand aquarium. Puis, armé d’une épuisette, l’un des cuistots tente de les attraper. Il y parvient mais non sans peine. Finalement, les pauvres bêtes sont dépecées quasiment sous nos yeux, le corps évidé encore agité de spasmes… J’avoue que les dernières bouchées ont eu du mal à passer après ce spectacle.

Après ce festin, retour à Akihabara où je me perds dans un gigantesque supermarché sur 8 étages, entièrement consacré à la technologie. On y trouve de tout, et plus encore. Un paradis pour les technophiles et les ménagères qui veulent s’équiper des derniers gadgets à la mode, dont la plupart sont aussi invraisemblables que futiles. Honnêtement, le choix donne le vertige.

Une infime partie d'un rayon mangas parmi tant d'autres

Mercredi 18 avril.
Je passe quasiment toute la journée dans le quartier de Jimbôchô, la cité des livres. L’endroit foisonne de librairies en tout genre. Chacune est à elle seule un temple où l’on trouve à la fois des mangas comme des ouvrages étrangers. En langue française, les japonais semblent avoir un faible pour Saint Exupéry, Balzac ou Marguerite Duras. J’ai même trouvé du Sartre, mais hélas rien sur Rimbaud dont je cherchais une traduction du Bateau Ivre. Le choix était quand même très limité. Inutile de préciser que « Le petit Prince » est ici aussi connu qu’Harry Potter. La journée s’est achevée dans un restaurant de bon standing où j’ai dégusté un Sukiyaki à mourir de bonheur : un assortiment de légumes et de viande cuits dans une marmite, un peu à la manière d'une fondue savoyarde. On y met soi-même ce qu’on veut, puis on trempe les aliments une fois cuits dans un œuf avant de les avaler. Je pense que la photo se passe de commentaires.
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 09:31
Suite à des soucis de connexion à internet, je n’ai pu consulter mes mails que tardivement et mettre à jour mon blog que depuis peu. J’ai aussi un autre problème : je peux recevoir mes mails, mais ne peux en envoyer pour le moment.

Dimanche 15 avril, dans la matinée, je me suis rendu à une séance de méditation zazen, dans un temple situé en plein cœur de la ville. Le contraste était saisissant : je quittais la ville et ses buildings pour entrer dans un havre de paix et de sérénité, entrecoupé de vastes jardins et de temples somptueux. Un peu comme si on trouvait des temples bouddhistes coupés du reste du monde en plein cœur de la Place de Clichy.
Ensuite, après avoir dégusté un ramen non loin de la Tour de Tokyo, je me suis rendu à Ichigaya, plus précisément à la Nihon Ki-in qui est le siège de la Fédération Japonaise de Go. J’ai pu jouer une partie à égalité contre un joueur de mon niveau et une autre à handicap, avec un jeune japonais de niveau plus faible. On lui a offert 3 pierres de handicap. Il a finit par abandonner en m’expliquant qu’il se sentait très impressionné parce que j’étais le premier « étranger » qu’il rencontrait ! Il apprenait apparemment le français, mais son vocabulaire se limitait à « Bonjour », « Merci » ou quelques trucs du genre. Il n’empêche qu’il était gentil comme tout et d’une timidité touchante.

Le lendemain matin, vers 10h, je quitte Setagaya pour l’arrondissement d’Ochanomizu, où je compte m’installer le reste du temps : un coin de toute beauté coupé par un canal et bordé de nombreux arbres. Puis je découvre le fameux Parc Ueno, ou du moins une petite partie. Malheureusement, le temps se faisant pluvieux, tout est fermé. Le seul avantage c’est qu’il n’y a personne et que je profite des lieux comme si j’étais seul au monde. Je crois que c’est à partir de là que j’ai commencé à apprécier le charme de Tokyo : un monde d’une variété telle qu’on peut transiter de la sérénité au bruit, de la nature chaleureuse à la froideur du béton. Mais ce qui me plaît vraiment, c’est l’incroyable sentiment d’ordre, de propreté et de respect entre les individus. Pas un déchet par terre. Des infrastructures complètement neuves et intacts. Aucune dégradation. Des vendeurs qui se plient en quatre pour satisfaire le client, avec un sens de la courtoisie et de la politesse que je n’ai jamais vu ailleurs. Plus tard dans la soirée, je me rends à Asakusa pour y déguster de l’anguille grillée préparée par un authentique « Edokko » : un habitant de Tokyo tel qu’il en vivait il y a un siècle, avec son patois irrésistible et sa gouaille qui font plier de rire les clients. Inutile de préciser que j’ai mangé là la meilleure anguille de ma vie !
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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 15:15
Jour 1


Surprise lors de mon arrivée en salle d’embarquement : je croise un ami français que je n’avais pas vu depuis longtemps, qui vit depuis des années au Japon mais effectue des allers-retours réguliers avec la France pour son travail. Comme il voyage en classe Affaires, nous nous donnons rendez-vous à 5h30 (heure Tokyoïte) soit 2h30 après le décollage, au niveau des escaliers qui donnent accès à l’étage supérieur. Après un repas somme toute honnête pour une classe économique (on a le choix entre une fricassée de fruits de mer et un riz risotto, ou un poulet cuit à la japonaise avec son riz blanc, j’ai naturellement opté pour le repas japonais), je zappe un peu les programmes que diffuse mon écran privé et teste quelques jeux antédiluviens (Super Mario Bros, Street Fighter II, et même un jeu avec des problèmes de go !). Puis je retrouve mon ami dans le petit salon privé auquel je ne suis pas censé avoir accès… Le temps d’avaler un délicieux macaron au chocolat et d’échanger des propos forts instructifs sur les japonais et les avantages et inconvénients pour un français de vivre au Japon, une hôtesse finit par remarquer que je n’ai rien à faire ici (sans doute mon t-shirt bleu flashy qui dénote avec le style chemise costard des habitués) et s’excuse avec toute la gêne du monde de bien vouloir me demander de regagner mon compartiment, sans toutefois jamais oser le dire ouvertement. Tout un art. Résultat, je me suis presque senti obligé de la rassurer, de peur qu’elle s’effondre en larmes ! Une scène littéralement surréaliste en France. Je pensais pouvoir réussir à dormir au moins trois heures, mais je n’ai fait que somnoler, me tournant sans arrêt dans mon étroit siège afin de négocier avec lui (et mes voisins) une position un tant soit peu confortable… peine perdue. J’écris ces lignes à 6h16 du matin (heure française), 13h16 heure japonaise, et l’avion atterrira à Narita dans une heure et demi environ. Je redoute un peu le jet lag de 7h qui va me tomber dessus le lendemain…

16h45. J’ai passé la douane avec quelques sueurs froides… En effet, j’ai eu le plaisir d’assister au dépeçage pur et simple de ma valise, ainsi qu’à l’ouverture de quelques cadeaux, dont une bouteille de vin. Pendant sa fouille, le douanier me posait plein de questions : d’où venais-je ? Qu’est-ce que j’étais venu faire ici ? Avais-je des amis au Japon ? Etc. J’ai crains qu’il ne me confisque mes fromages, soigneusement enveloppés dans un papier isolant et hermétiquement clos dans mes boîtes Vacco (car je rappelle que les importations à base de lait sont censées être interdites), mais il n’a pas semblé y prêter attention. Au final, ils s’y sont mis à deux pour m’aider à tout remettre en place, et j’ai pu me consacrer à la suite de mon périple : la location d’un téléphone portable. Si j’avais eu plus de temps, je pense que j’aurais cherché à obtenir un portable avec une carte prépayée, bien moins cher. En louant un portable pour un mois, je paye chaque jour 250 yens de frais de location (environ 1,50 euros) sans compter les communications, facturées à 105 yens la minute (65 centimes), ce qui reste assez cher. Mais j’en ai besoin immédiatement pour contacter Bruno, qui va m’héberger chez lui et m’a donné rendez-vous à la gare de Shinjuku. J’achète donc un billet pour le Narita Express qui relie Narita à Tokyo (le Narita Express), ce qui m’allège de quelques 3100 yens (20 euros). Plutôt cher pour un train de banlieue, mais il est extrêmement propre et confortable. C’est d’ailleurs assis à l’intérieur que je pianote sur mon ordinateur.

Il est 22h20. J’ai rencontré Bruno, un type adorable et très fêtard. Sa maison m’est ouverte avec beaucoup de simplicité et j’ai pu faire la connaissance de deux amis japonais : Chinatsu et Daiji. Je clos le récit de cette journée fatigué mais heureux. Demain, j’aurai rendez-vous avec une amie qui m’emmènera à une séance de zazen et à un spectacle de Kabuki ! Mais pour l’heure, dodo…
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 15:35
Mon blog a été sournoisement pris d'assaut à l'insu de mon plein gré mercredi soir, ou plus précisément ma petite mascotte qui orne l'en-tête du site. Cette initiative aussi barbare que révoltante ne peut que susciter l'indignation générale.
Pour lire le making of de cet attentat fourbe, un petit tour sur le blog de Danao s'impose ! La vile pécheresse
connaîtra bientôt les affres de mon courroux ! (enfin une fois que je serai rentré du Japon...)
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 08:03
La quête d’un cadeau original peut s’avérer longue et périlleuse, et je parle en connaissance de cause. Aussi, si comme moi vous en avez assez d’offrir livres, caramels mous ou bagues en plastique, pensez à la boîte à musique. La boîte à musique, c’est THE objet romantique, authentique et poétique par excellence. Cela fait des années qu’elles me fascinent et que je suis toujours en admiration devant leur précision, leurs petits rouages et le son si particulier qui s’en dégage. Instant magique lorsque le couvercle s’ouvre et que les membranes en acier, au contact du cylindre orné de pointes, se mettent à jouer une mélodie bien connue… Le truc à savoir, c'est qu'il faut poser la boîte sur un meuble en bois pour obtenir une résonnance optimale !

Une des plus belles pièces, vendue près de 15000 euros !

J’ai découvert un jour par pur hasard une petite boutique dans laquelle travaille probablement un des tout derniers menuisiers ébénistes, qui taille et laque les sarcophages de bois dans lesquels s’insérera la fragile et minutieuse mécanique.
Les pièces sont conçues par un suisse qui, hélas, a fermé boutique et ne conçoit plus de mécanismes. Autrement dit, les objets que recèle cette caverne d’Ali Baba sont l’ultime témoignage d’un art voué à disparaître. Et ce ne sont pas les boîtes à musique en plastique made in China qui perpétueront la tradition. Au niveau de la musique, j’ai vraiment eu du mal à me décider, mais j’ai finalement choisi Le Canon de Pachelbel. J’espère que l’intéressée appréciera !

Atelier d'Autrefois
61 Bd Beaumarchais
75003 Paris
Métro Chemin vert
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