25 août 2007
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16:55
La rentrée approchant, les dictionnaires de langue française se mettent tous à jour. Par curiosité, j'ai voulu vérifier quelle définition du mot "manga" était donnée par ces ouvrages " de référence". Bien mal m'en a pris. En ouvrant le Larousse de poche 2008, je suis tombé sur cette perle d'un âge que je croyais révolu :
"Manga : nm. 1. Bande dessinée japonaise, décrivant souvent un univers de science-fiction. 2. Dessin animé qui s'en inspire."
Sans commentaires. Bizarrement, l'édition Maxipoche du Larousse se contente d'une version plus laconique, mais surtout plus orthodoxe : "Manga : Bande dessinée japonaise." L'allusion au dessin animé a également disparu, ce qui n'est pas plus mal.
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Mangas
24 août 2007
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12:43
Les remplaçants des anciens responsables du pole manga ont été trouvés. Aucun nom ne filtrera pour le moment (il faudra patienter encore quelques jours pour pouvoir l'annoncer officiellement) mais leur enthousiasme et leur sérieux devraient apporter de très bonnes choses dans les mois et les années qui viennent. La tache s'avère ardue : il s'agit de repositionner Glénat en tant que leader incontesté du marché manga (ce qu'il était au cours des années 90), de réaliser un suivi irréprochable de chaque étape de la fabrication (pour éviter, par exemple, les désastreux moirages de Glaucos tome 1), et d'autres projets qu'il serait prématuré d'évoquer maintenant. Après un (gros) coup de blues, je reprends donc espoir en me disant que le meilleur est probablement à venir.
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Mangas
15 août 2007
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00:42
Cette fois c'est confirmé : le site lci.fr annonce que l'iPhone sera disponible fin septembre chez l'opérateur téléphonique Orange, dans la foulée de l'Apple Expo qui se tiendra du 25 au 29 septembre. Selon eux, Orange ne confirme pas, mais ne dément rien non plus (ce qui veut tout dire). Pour ma part, je suis actuellement chez SFR. Je bénéficie d'un forfait soir&week-end illimité (qui n'a plus cours aujourd'hui) mais je suis assez mécontent de la façon dont l'opérateur traite les gens comme moi (en gros, ils font tout pour nous encourager à résilier cet abonnement qui n'est pas rentable pour eux) et ce qui n'arrange rien, je ne capte quasiment aucun signal chez moi, alors que j'habite le 18ème arrondissement parisien. Pour cette raison, et malgré toute l'animosité que m'évoque le nom d'Orange et, ce faisant, celui de France Telecom, je ne suis pas mécontent du choix d'Apple. Je pense faire partie des "switchers" qui quitteront leur opérateur pour allez chez celui qui leur proposera un iPhone. Car oui, l'iPhone j'y pense, je le veux, et je l'aurai. Quitte à pactiser avec l'infâme FT.
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Nouvelles technologies
11 août 2007
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18:12
Vélib’, les parisiens l’ont adopté. Le système donne pleinement satisfaction la plupart du temps, mais il subsiste encore quelques « couacs ». Un exemple : vous prenez un vélo (jusqu’ici tout va bien) et après vingt minutes de balade, vous décidez de le reposer. Et là, patatras : à peine enclenché dans son point d'attache, le voyant ne passe pas au vert, mais au rouge. C’est le signe qu’il y a un problème et que le système considère que le vélo n’a pas été rendu. Dans ce cas-là, il faut appeler sans attendre le numéro du service clientèle qui est affiché sur le vélo (01 30 79 79 30). Vous entendrez une voix artificielle absolument pas naturelle, à l'articulation hachée comme dans un vieux film de série Z, qui vous proposera diverses actions. Ecoutez-la attentivement sous peine de rater l’essentiel (pourquoi diable ne pas avoir embauché une terrienne à la place ?). Appuyez sur la touche 4 de votre téléphone pour entrer en relation avec un conseiller, et expliquez-lui votre problème, sous peine de voir votre carte bleue impitoyablement débitée.
Lors d’une de mes balades en vélo, je suis tombé sur un monsieur qui était apparemment une sorte de réparateur. Il était là pour vérifier l’état du matériel, et réactiver les bornes au voyant « rouge ». Il m’a ainsi expliqué qu’il y avait deux cas de figure. Soit l’anomalie vient du vélo, et dans ce cas, il suffit souvent de réinitialiser le senseur magnétique qui se trouve au niveau du « verrou » (la partie du vélo que l’on insère dans les bornes quand on veut le rendre). Soit le problème vient de la borne elle-même, et dans ce cas il faut démonter la chose. Dans tous les cas, le centre de contrôle connaît l’état de toutes les bornes en temps réel, et il peut donc intervenir en cas de problème, ce qui ne prend pas plus de quelques jours grand maximum.
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Bons plans
11 août 2007
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12:57
Apple vient de renouveler sa gamme d’iMac, ses célèbres ordinateurs « tout en un ». Au menu des améliorations, le modèle avec écran 17’ disparaît. Le nouveau bas de gamme arbore désormais un écran de 20’ « glossy » (brillant) qui rehausse les couleurs. Sur le modèle de l’iPhone qui fait un tabac outre atlantique (en attendant son arrivée en fin d’année en France), l’iMac nouvelle génération est fait d’aluminium, un matériau solide, robuste, léger et recyclable. Le design change cependant peu, mais la bête a droit un régime minceur appréciable. Une prise firewire 800 fait enfin son apparition (elle propose des transferts plus rapides que l'usb 2), le disque dur peut être gonflé jusqu'à 1 To, et la carte vidéo est une ATI Radeon HD 2400 XT ou 2600 pro selon le modèle. L’ordi est livré avec un nouveau clavier usb2 ou bluetooth ultra fin, qui rappelle furieusement celui du MacBook (je rédige d’ailleurs cet article dessus). La partie logicielle est bien fournie, avec la toute dernière version de la suite d’applications « iLife » qui apporte un nombre important d’améliorations, notamment pour le logiciel iMovie qui a complètement revu son mode de fonctionnement et permet, selon Apple, de monter un court film en l’espace de quelques minutes. La démonstration réalisée par Steve Jobs est d’ailleurs assez bluffante. Cette nouvelle technique de montage, si elle tient ses promesses, risque de faire parler d’elle dans les mois qui viennent.
Les prix démarrent à 1190€ pour le modèle à 20’, et vont jusqu’à 2219€ avec l’écran à 24’ et la configuration la plus musclée. A noter que si vous êtes étudiant, vous aurez droit à une petite ristourne (6% environ) sur le prix de vente. Plus intéressant qu’à la Fnac…
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Nouvelles technologies
9 août 2007
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21:24
Au hit parade des mensonges éhontés les plus souvent usités par les parents avec leur progéniture, figure sans hésiter le désormais célèbre "les filles naissent dans les roses, les garçons dans les choux". Je me suis demandé si ce mythe potager faisait autorité ailleurs qu'en France, et si l'on pouvait faire pire. La réponse est oui ! Aujourd'hui, j'ai ainsi appris qu'en Chine, on raconte aux petits chinois (filles ou garçons) qu'ils sont nés dans... une poubelle ! C'est déjà assez angoissant de se dire qu'on ne connaîtra jamais de petit frère ou de petite soeur (loi de l'enfant unique oblige), mais le cauchemar ne s'arrête pas là. En effet, on dit également aux enfants pas sages que s'ils continuent à faire des bêtises, ils retourneront impitoyablement là d'où ils viennent ! Zou, dans la poubelle direct, et sans tri sélectif !
Cette perspective n'enchantant visiblement pas les petits chinois, on comprendra mieux l'origine de leur docilité proverbiale. Notre cher président devrait s'inspirer de cette méthode pour le salut de la nation : fini le mythe des légumes et des fleurs, désormais, il conviendra de dire aux petits arabes des banlieues qu'ils viennent d'un tube de harissa ! Et que s'ils ne sont pas sages, le vilain Kärchor viendra les dévorer tout cru...
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Humeur
8 août 2007
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21:41
A 19h24 précisément, deux emails provenant de Dailymotion me sont parvenus. Je vous retranscrit l'un des deux tel quel :
"Cher Ebikun,
Votre vidéo "claymore op + love shine (riyu kosaka)" nous a été signalée comme constituant une atteinte à des droits de propriété intellectuelle de tiers (droits d’auteur etc…).
Toute utilisation de cette/ces vidéos est interdite sans leur autorisation préalable.
A défaut, vous êtes passible de sanctions légales. Elle a donc été supprimée.
Nous vous demandons formellement de ne pas réitérer de tels téléchargements. A défaut, nous serons contraints de supprimer votre compte !
L'équipe Dailymotion."
Le second est du même tenant. Je viens de rentrer chez moi, et là, surprise ! Les modérateurs sont passés de la parole aux actes et ont purement et simplement supprimé mon compte.
Je suspecte un certain acharnement dans la mesure où j'ai probablement été "fiché" à partir du moment où on m'a signalé, pour la première fois, un contenu illicite. Pourtant, de nombreuses vidéos de Claymore sont encore disponibles et accessibles très facilement. Il y a donc un manque de sérieux (et d'efficacité) de la part des modérateurs dans le nettoyage sélectif du site. Je précise que je ne cherche nullement à régler mes comptes ici. Je savais que les vidéos que je postais violaient les règles élémentaires du copyright, il était donc logique que le couperet finisse un jour ou l'autre par tomber. En espérant que ma courte aventure sur Dailymotion ait au moins servi d'avertissement pour les utilisateurs réguliers de ce site. Il suffit en effet de quelques vidéos "problématiques" pour perdre toute sa collection...
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Mangas
8 août 2007
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09:56
Ca y est, la purge des contenus illicites a bel et bien commencé.
Hier soir, j’avais posté l’épisode 19 de Claymore sur Dailymotion. Et ce matin, en me connectant sur le célèbre site de vidéos, elle avait été impitoyablement rejetée par les modérateurs. Pas seulement elle, mais TOUTES les vidéos concernant la série. La demande venait-elle des ayants droits japonais ? Ou d’un éventuel éditeur français qui aurait acquis la série ? (ça, ce serait une bonne nouvelle !)
Quoiqu’il en soit, Dailymotion fait montre de bien plus de fermeté à l’égard des contenus litigieux que par le passé, rejoignant ainsi YouTube. Le temps de la tolérance semble révolu, ce qui n’empêchera sans doute pas les internautes d’installer leurs tentes ailleurs, dans un endroit plus permissif… En attendant qu’il verrouille à son tour, une fois qu'il aura bâti son succès sur les contenus pirates.
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Mangas
31 juillet 2007
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La traduction du premier volume de Ultra Heaven ayant été bouclée et envoyée au lettreur, je peux enfin donner mon opinion sur ce titre prévu pour la fin de l’année chez Glénat (le 21 novembre précisément). Je lisais pas mal de SF il y a quelques années, mais relativement peu de cyberpunk ou d’anticipation. Ce manga comportant une foule de néologismes, il m’a fallu me replonger dans la lecture de certains classiques pour me remettre dans le bain (tel Ubik de Philip K. Dick). Ma collaboratrice a d’ailleurs effectué en amont un remarquable travail d’adaptation concernant la floppée de termes paramédicaux qui parsèment l’œuvre de Keiichi Koike.
Eh bien mon verdict est bon, très bon même, j’ai été happé par l’histoire et les circonvolutions du scénario qui, à bien des égards, m’a rappelé ce que j’avais pu ressentir à la vision de Perfect Blue : un sentiment de perdition totale et un brouillage des repères mâtiné de paranoïa aigüe. Je craignais que ce manga faisant la part belle à un découpage et une mise en page psychédélique ne sacrifie le fond sur la forme, mais ce n’est heureusement pas le cas. L’auteur maîtrise parfaitement son histoire et la lecture en est particulièrement addictive. On ne pouvait rêver mieux pour une série sur la drogue et ses effets hallucinogènes ! De plus, j’ai l’intime conviction que cette série, de part son sujet et son graphisme plus européen que la moyenne, ne passera pas inaperçu lors de sa sortie en France. En tout cas, les amateurs de SF pure devraient se régaler. Je publierai prochainement une petite "preview" du tome 1.
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Mangas
27 juillet 2007
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"Lepanto", de Cy Twombly (2001)
Un fait divers insolite a bouleversé le monde de l’art. Le 19 juillet dernier, l’artiste cambodgienne Rindy Sam, venue admirer l’œuvre du peintre américain Cy Twombly à la Galerie Lambert d’Avignon, s’est soudainement approchée d’une toile blanche et, se sentant « subjuguée », y a déposé un baiser… immortalisant l’œuvre immaculée d’une trace de rouge à lèvres.
La jeune femme s’est retrouvée en garde à vue, la galerie a porté plainte pour « vandalisme », et Monsieur Twombly, en apprenant la nouvelle, s’est dit effondré au point d’abréger la durée de son exposition. Quant à la toile, « violée » selon les termes du commissaire d'exposition, elle a été retirée du mur et envoyée en sécurité chez un expert.
Sans chercher à juger le geste provocateur de Rindy (acte d’amour sincère et spontané ? coup de pub déguisé en « happening » ?), cet événement amène inévitablement à s’interroger sur les frictions de l’art avec son public, et avec lui-même. Patrick Levieux, le conseiller artistique de Rindy Sam, apporte sa vision des choses dans un article du Monde.fr avec un parti pris assumé en faveur de sa protégée. On peut rejeter en bloc son discours et ses justifications historiques douteuses (la cambodgienne au passé meurtri aurait symbolisé par son geste la « réconciliation » avec l’Amérique), comme on peut vouloir croire en l’existence de cet art « en mouvement » qui subirait en retour l’émotion qu’il suscite. Mais comment déterminer la frontière entre amour et irrespect, art et fumisterie ? Si ce cas d’école ne résout rien, il pose en tout cas des questions passionnantes.
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Humeur
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