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PrÉSentation

  • : Le blog d'Ebichu
  • : Jeu de go, traductions de mangas, musique et films : un tour d'horizon de mes centres d'intérêt qui gravitent souvent autour du Japon.
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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 19:53
Photo : Reuters

Le numéro de demain de Libération (jeudi 29 mars) proposera un article sur les nouvelles avancées prometteuses en matière de lutte contre le sida, en particulier avec l’arrivée de nouvelles molécules. Selon Christine Katlama, professeure de maladies infectieuses à l’hôpital la Pitié Salpétrière à Paris : « Aujourd’hui, arrivent de nouvelles molécules qui vont agir avec d’autres dans la réplication du virus. En particulier, des molécules qui agissent sur l’entrée du virus dans la cellule, et d’autres sur l’intégration du virus dans le génome. Ces nouvelles molécules peuvent être associées à celles qui, aujourd’hui, attaquent la machinerie virale à différents points vitaux pour le virus. Tout cela nous conduit à changer de paradigme. Et nous renvoie à la nécessité de reprendre ce concept d’éradication. »
L’article sera probablement consultable dès demain sur le site de Libération. Bien que tout emballement précipité soit à proscrire, voilà une nouvelle qui redonne confiance dans les perspectives de victoire face au Sida, après 20 ans de combats partagés entre échecs, désillusions, et victoires de courte durée.
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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 16:14
Elles sont pas belles mes boi-boîtes ?

Si vous suivez un tant soit peu mes préparatifs de départ pour le Japon, vous savez que je me heurte à un défi de taille : transporter dans ma valise du fromage bien de chez nous pour mes hotes japonais, très friands de ce genre de douceurs. Comment emmener du fromage sans l'abimer, sans asphyxier l'avion ni me retrouver coincé à Guantanamo pour terrorisme bactériologique ? La réponse, je l'ai trouvée grâce une marque australienne de tupperware un peu spéciaux, Touch Vac. Le principe ? Une fois le couvercle fermé sur vos aliments, il suffit d'exercer une pression au niveau du centre avec vos mains pour évacuer l'air et faire le vide. Instantanément, le couvercle se retrouve verrouillé, et les aliments confinés dans un espace sans oxygène. Et donc à l'abri de l'oxydation et de la détérioration qu'il engendre. La plupart des aliments tiennent ainsi deux à trois fois plus longtemps que leur durée de péremption ordinaire. C'est valable pour les fruits, les légumes, les sauces, le pain, les oeufs... Pour ma part, j'ai même trouvé encore mieux : Vacco, le modèle encore au-dessus, qualifié de "professionnel". Cette fois, on ne fait plus le vide en appuyant avec ses mains (une technique qui a ses limites et ne génère pas un vide parfait), mais on introduit une petite pompe dans l'orifice du tupperware et on puise littéralement l'air vers l'extérieur. Ces ustensiles qui vont révolutionner mon quotidien sont disponibles sur le site de Misterplus.com, le fournisseur officiel du Touch Vac en France. Bon, le site est super moche, mais c'est du sérieux. Attention quand même au prix, selon le volume du tupperware, il faut compter entre 10 et 20 euros la boîte, ce qui rend l'achat groupé plus intéressant.
J'ai eu la surprise de recevoir mes trois boîtes Vacco ce matin-même. Et comme le colis est arrivé avec un peu de retard, on m'a même offert une boîte Touch Vac de 1000 ml en prime !
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 19:32
Voici la couverture du 4ème et dernier volume de Baptism, qui doit sortir le 18 avril prochain. Elle a été réalisée, comme les précédentes, à partir d'une illustration introductive intérieure, car les japonais ne nous ont pas laissé utiliser les couvertures de l'édition d'origine. Il s'agissait en effet de photographies, représentant une petite fille, et il semble que cela ait posé des problèmes de droit. La coloration a été faite en interne par Glénat, et validée par le Japon. Certains détails originaux de l'image se voient cependant mieux dans la version noir et blanc (vous remarquerez un vague trait traversant le personnage...).
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 15:07
Mon nom est Shingo

Du succès ou de l'échec de Baptism, le dernier manga de Kazuo UMEZU en date à avoir été publié en France (après L’École Emportée), devait dépendre la parution d’une autre de ses œuvres aux éditions Glénat. Les chiffres de vente assez décevant de celui-ci m’ont laissé penser qu’il n’y aurait hélas pas de suite à cette aventure. Mais je m’étais peut-être fourvoyé, car Glénat semble apparemment décidé à sortir une nouvelle série du maître de l’horreur. C’est une surprise et un soulagement pour moi, comme vous pouvez vous en douter. Pour autant, il ne faut pas céder à l’euphorie, car rien n’est sûr à 100%. Le monde de l’édition est empli d’incertitudes et parfois, les bonnes intentions ne suffisent pas.
J’ai donc proposé à Glénat deux séries, toujours dans la collection Bunko des éditions Shogakukan. Je les présente ici brièvement :

Les premières planches de Kami no hidarite...

La main gauche de Dieu, la main droite du diable (Kami no hidarite, akuma no migite) est une série en quatre volumes, et indiscutablement l’œuvre graphiquement la plus violente du maître. C’est un récit d’horreur pur dans lequel un petit garçon, doué d’une hyper sensibilité au Mal, est confronté à toutes sortes d’abominations. Son pouvoir lui permet de prévenir les actes de personnes malveillantes, monstres, spectres ou tueurs en série. La violence de certaines images est d’autant plus choquante qu’elle frappe de très jeunes enfants. Si L’école emportée a pu être qualifiée de « dégueulasse » par un récent président du Festival d’Angoulême, on n’ose imaginer quel qualificatif sera employé pour cette autre série. Le sang gicle abondamment à chaque page et personne n’est épargné. Paru au début des années 80, ce récit résonne de façon frappante avec le cinéma gore de l’époque et rend même un certain hommage au Gialo italien, notamment la filmographie de Dario Argento, mais avec un sens de l'extrême et de la démesure qu’aucun film n’a probablement jamais atteint. Je proposerai d’ailleurs prochainement une critique de l’adaptation japonaise sur grand écran de ce manga, sorti l’année dernière en salle et disponible depuis peu en DVD.
Cette série me paraît toutefois trouver davantage sa place chez un éditeur comme IMHO (qui a déjà édité du Hideshi HINO ou du Suehiro MARUO, deux autres pointures du genre), ou chez Lézard Noir. C'est la raison pour laquelle j'ai surtout mis en avant la série suivante...


Mon nom est Shingo (Watashi wa Shingo) est en sept volumes. On quitte ici l’horreur pour le monde tout aussi agité du fantastique et de la romance. Satoru et Marine sont deux enfants qui s’aiment à la folie dès le premier regard. Le père de Satoru travaille dans une usine utilisant un nouveau prototype de robot industriel. Les enfants s’y donnent rendez-vous en cachette et y reprogramment la machine pour lui apprendre à reconnaître leurs noms, leurs visages… Jusqu’au jour où, confrontés au déni de leurs familles et à l'angoisse d'un éloignement futur, ils commettent l’irréparable pour sceller leur union et empêcher quiconque de les séparer.
L’histoire met un peu de temps à démarrer et décolle vraiment au second volume, mais c’est un des récits les plus bouleversants qu’il m’ait été donné de lire. Umezu a probablement réussi là le rêve inachevé de Stanley Kubrick, lorsqu’il voulait s’attaquer au thème de l’intelligence artificielle. Et le projet, repris par Spielberg avec A.I., paraît bien fade en comparaison de ce véritable monument de la bande dessinée. Bref, quitte à proposer un manga, je pense que celui-ci a plus de chances de sortir, et je croise les doigts pour que Glénat en acquiert les droits…



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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 21:45
Mardi 20 mars. J’ai rendez-vous avec Maître Lim à 14h, devant le café Lescot qui est désormais fermé aux joueurs de go, afin de lui montrer nos nouveaux locaux. J’arrive à l’heure, il est déjà là, marchant d’un pas tranquille en direction des Halles. Je le prends en photo, par surprise. Sur le chemin, il me parle politique et me dit notamment tout le mal qu’il pense de Ségolène Royal, une « connasse » (sic) qui clame des poèmes lorsqu’elle part en Chine et pratique la mystification. Arrivés au Guilthi’s, le go reprend le pas sur les questions politiques et sur l’impossibilité de changer la mentalité des français (et donc la société) puisque leur problème, selon lui, est qu’ils sont incapables de se regarder en face.

A chaque rendez-vous, Maître Lim apporte avec lui des parties de professionnels qu’il a étudié. Il s’intéresse presque exclusivement au début de partie, le « fuseki » en japonais, dont il résume ainsi le grand principe : dans une partie de go, étant donné que Noir a l’avantage de jouer le premier coup, il doit toujours chercher à conserver une avance d’environ dix points. Et donc développer une stratégie cohérente. Blanc, en revanche, doit éviter de suivre les joseki (des séquences prédéterminées, ni favorables, ni défavorables pour les deux joueurs) car ces derniers ont pour finalité de fixer des positions précises, ce qui sert les plans de Noir. Au contraire, Blanc doit plutôt chercher à provoquer la confusion dans la stratégie de son adversaire.

La partie du jour est un duel homérique entre Lee Sedol et Cho U, lors du tournoi Toyota Denso 2007. Dès le 6ème coup, Maître Lim décèle une erreur. Pour affirmer son opinion, il dévoile une série de diagrammes écrits à la main qui sont autant de variations différentes. Sa critique fera l’objet d’un futur article qui paraîtra à terme sur le site du club de go de Paris.

Le nouveau lieu ne semble pas l’enchanter particulièrement, mais à un ami venu le saluer, il dit qu’ « il faut bien tolérer ». Maître Lim a déjà 82 ans. Il dit que ses amis américains sont tous morts. Il ne sait pas combien de temps encore il vivra, mais il souhaiterait écrire quelque chose sur le go avant de tirer sa révérence. Intéressé par Internet, mais totalement néophyte, il me demande de l’inviter chez moi pour lui en enseigner les rudiments. Je lui donne mon accord de principe et nous remettons notre discussion à plus tard : il doit déjà repartir.
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 23:08

Quelques jours après la fermeture de l’antique café Lescot, qui hébergeait depuis de longues années le club de go de Paris, les responsables dudit club on réussi à trouver un nouveau lieu à deux pas de celui-ci. Le café-bar Guilthi’s, situé à l’angle de la rue Etienne Marcel et de la rue Saint Denis, accueille dès à présent, tous les jours (sauf le dimanche) et de 15h à 20h tous les joueurs de go. Je me suis rendu sur place aujourd’hui, et le lieu est sympathique quoique très enfumé… Une déception pour les non-fumeurs comme moi, qui devront patienter le temps que les travaux d’aménagement du premier étage, prévu pour être entièrement non-fumeur, soient effectués.

Résultat : après deux parties fort intéressantes contre Anne, chaque fibre de mes vêtements était délicieusement embaumée d’un doux parfum nicotinique. J’en ai profité pour prendre quelques photos avec mon misérable téléphone portable, d’où leur piètre qualité. Je m’en excuse platement. À noter qu’un autre local accueille les joueurs le mercredi et le samedi dès 15h, au 46 rue Montorgueil, non loin de là. Le café associatif Le Reflet est lui complètement non-fumeur (yes !) et propose des boissons à un prix défiant toute concurrence (le café est à 1€, les jus de fruits à 2€…). Un lieu idéal pour les jeunes au petit budget qui tiennent aussi à leurs poumons. Afin de rendre ces nouveaux lieux agréables, et de nous faire bien voir de ceux qui ont la gentillesse de bien vouloir nous accueillir, il est fortement recommandé de consommer régulièrement (disons au moins une boisson toutes les 1h30) et de penser à ranger les goban après utilisation. Demain mardi, j’ai rendez-vous avec Maître Lim qui n’est pas encore au courant de la bonne nouvelle, et je lui ferai visiter le Guilthi’s. Avec peut-être de nouvelles photos à la clef !

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 22:55
Les problèmes énergétiques auxquels est confrontée l’humanité m’intéressent depuis longtemps. Je me souviens, quand j’étais petit (je devais avoir quelque chose comme 8 ans) j’étais persuadé d’avoir trouvé une source d’énergie géniale pour faire avancer les voitures. J’imaginais que les roues étaient composées de pales à l’intérieur, comme dans les moulins à eaux, et qu’il suffisait de faire couler de l’eau continuellement dessus pour les faire tourner… et ainsi faire avancer le véhicule. Pour moi ça coulait de source, si j’ose m’exprimer ainsi. En tout cas je ne voyais vraiment aucun inconvénient à mon ingénieux procédé. Avec le temps, heureusement pour moi, j’ai fini par réaliser qu’obtenir de l’énergie était légèrement plus complexe. Aussi, c’est avec le plus grand intérêt que j’ai commencé à suivre le développement du projet ITER, une machine conçue pour démontrer la faisabilité d’une fusion thermonucléaire contrôlée, dont le but à terme est de reproduire le même type de réactions que celles se produisant au cœur des étoiles, comme notre soleil. En somme, il ne s’agit ni plus ni moins « que » d’arriver à l’obtention d’une énergie à la fois abondante, peu polluante, et illimitée (à l’échelle humaine). Pour cela, il faut parvenir à obtenir des températures de l’ordre de 200 millions de degrés, générant une sorte de vague énergétique appelée plasma. Au cœur du soleil, les forces de gravitation permettent d’obtenir naturellement du plasma et des réactions de fusion en abondance, mais sur Terre, il nous impossible de confiner un champ gravitationnel. La solution est donc de maintenir le plasma sous contrôle grâce à de puissants champs magnétiques, exercés par des aimants surpuissants. ITER n’a cependant pas pour but de produire de l’énergie en quantité industrielle, mais de démontrer scientifiquement la faisabilité et l’attrait de cette technologie nouvelle. Si l’opération s’avère être un succès, il faudra encore attendre l’horizon 2050 pour profiter des premiers kW générés par un prototype de réacteur à fusion.

Après un bras de fer mémorable entre l’Union Européenne et le Japon (soutenu par les Etats Unis) le projet a finalement été emporté par la France et son site à Cadarache. Un article récent paru dans Le Monde donne quelques éclaircissements sur l’ampleur du projet, qualifié de pharaonique : « Pour obtenir que le célèbre projet de réacteur à fusion thermonucléaire, dit ITER (…), soit développé en France et non au Japon - qui était l'autre candidat pour l'accueillir -, la France a fait comme si Cadarache, site du réacteur, était en bord de mer. Pour masquer un petit mensonge par omission, elle a pris à sa charge, en plus de sa part dans la construction d'ITER, l'aménagement des voies qui conduisent de Fos au Centre de l'énergie atomique (CEA) situé sur le bord de la Durance - loin à l'intérieur des terres. »

Problème : les pièces nécessaires à la construction d’ITER sont tellement gigantesques (les fameux aimants mesureront 9 mètres de hauteur, certaines poutres 47 mètres de long…), qu’aucune voie routière n’est actuellement adaptée pour accueillir les futurs convois chargés de leur transport. Et ce réaménagement n’est naturellement pas sans provoquer quelques grincements de dents au sein de la population, déjà passablement éreintée par les allers et venues de camions de transports depuis des décennies. Je savais qu’il s’agissait là d’un projet énorme (après tout, le budget d’ITER est estimé à dix milliards d’euros) mais la découverte de ses dimensions réelles me donne le vertige. J’ai presque l’impression de me retrouver face à l’incroyable machine du film Contact de Robert Zemeckis, et je me dis que le futur se rapproche à grands pas… pour le meilleur ou pour le pire.
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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 21:42
Mon problème de logement est réglé depuis quelques jours. Une personne vraiment adorable m’a gentiment ouvert les portes de son logis pendant la durée de mon séjour à Tokyo, dans le district de Setagaya, un quartier résidentiel apparemment assez chic (l'équivalent du 16ème arrondissement parisien, d'après ce que j'en ai compris). Et j’aurais même le droit d’utiliser son téléphone portable, ce qui me permettra de contacter facilement les nombreuses personnes que je serai censé retrouver sur place. Pour l’instant les échanges avec mes contacts se font par mail, mais déjà je peux constater à chaque fois la disponibilité et la courtoisie proverbiale des japonais : tout le monde veut m’aider, me guider, me rendre service d’une manière ou d’une autre. Je prévois de leur apporter à tous des petits cadeaux « made in France », en ayant pris soin de leur demander ce qui leur ferait plaisir. Parmi les choses qu’on m’a réclamées, figurent en pole position le fromage (je prévois un petit assortiment hermétiquement clos dans un tupperware, même s’il est normalement interdit d’en apporter) suivi du pain, notamment des mini baguettes de la taille d’une main (si vous connaissez un boulanger qui fait ça, merci de me renseigner). Je compte aussi amener quelques bouteilles d’alcool (ça j’y ai droit) comme du vin ou du cidre. Si vous avez d’autres idées de cadeaux sympas, pas trop chers ni encombrant, n’hésitez pas !
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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 23:41
Aujourd’hui je me sens d’humeur à épingler un nouveau cliché de la Japanim. J’en ai sélectionné pour vous un bien gratiné, garanti 100% nunuche et, petit cadeau bonux, avec un sous-entendu bien nauséabond.

Dans plein d’anime, l’un des objectifs du héros est de retrouver son amie d’enfance, qu’il a généralement promis d’épouser étant tout petit. C’est le cas de Keitarô dans Love Hina, ou de Mitsuki dans Full Moon, par exemple. Et là, on n’échappe généralement pas à la magnifique séquence flashback avec :
- la colline déserte
- l’arbre planté au milieu de nulle part
- le coucher de soleil à deux balles
- les petits yeux tout larmoyants
- les violons

Et bien sûr dernier élément indispensable, les deux gamins qui se font leur promesse en croisant leur petit doigt boudineux, enroulant ainsi un fil imaginaire qui est censé les relier leur vie durant jusqu’au moment des retrouvailles et de l’union sacrée. J’appelle ça « les fiançailles enfantines » ou, dans un langage moins fleuri, « la promesse des nabots ». Naturellement, le type va croiser des tas de nanas dans sa vie, des nymphos, des timides, des tarées, des garçons manqués, bref de tout, mais c’est toujours avec sa copine d’enfance qu’il finira. Toujours ! Je me suis longtemps demandé pourquoi. Et j’en suis arrivé à la conclusion (elle n’engage que moi) que le héros de mangas, et par extension le Japonais, ne se mélange pas avec n’importe qui. La copine d’enfance, qui est souvent la voisine, voire même un membre de la famille (on a souvent affaire à des histoires de sœurs ou de frères d’adoption), est la personne qui, symboliquement et temporellement, se rapproche le plus de l’essence originelle du héros. En somme, on assiste à une forme d’ode à la consanguinité. Autant dire que les autres filles, aussi attirantes soient-elles, ne sont aucunement dignes d’être fécondées par notre étalon, pour la simple et bonne raison qu’elles représentent « l’autre » et « l’étranger » dans toute son étrangeté et sa bizarrerie. L’idée centrale, maquillée sous un vernis de bonnes intentions (les pauvres choux séparés par les adultes cruels, tout ça) c’est que les japonais doivent rester entre eux pour préserver leur lignée. Et ça me fait de la peine quand je me dis qu’un manga comme Touch, que j’estime pour des tas de raisons, repose justement sur ce type de schéma scénaristique.
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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 22:11
L'attente fut intenable mais elle en valait la peine. J'ai eu l'agréable surprise de recevoir mes six t-shirts La Fraise aujourd'hui ! Tout beaux, tout neufs, un poil trop grands pour moi, mais c'est normal, ils précisent bien sur le site qu'il faut les laver une première fois en machine pour leur faire perdre une taille et leur donner leur forme définitive. En plus ils ont été cools, car j'ai pu modifier ma commande par mail après avoir payé. Camille, si tu me lis, un grand merci à toi ;)
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