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PrÉSentation

  • : Le blog d'Ebichu
  • : Jeu de go, traductions de mangas, musique et films : un tour d'horizon de mes centres d'intérêt qui gravitent souvent autour du Japon.
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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 13:36
Beaux, originaux, uniques (ils sont produits à 500 exemplaires seulement), abordables (ils sont tous vendus au prix de 22€), les t-shirts que propose le site La Fraise valent vraiment le détour. Je l'ai découvert ce matin-même, suite aux conseils avisés de ma meilleure amie, et mon portefeuille s'est instantanément allégé de 93€ (j'avoue, j'en ai commandé quatre) !
Le concept du site est le suivant : des artistes viennent y publier leurs œuvres, qui sont ensuite soumises au vote des internautes. Les vainqueurs ont alors le privilège d'illustrer des t-shirts produits en série ultra limitée, dans toutes les tailles. Une aubaine pour les gens comme moi qui ont du mal à trouver du S ! Mais il y a encore mieux : selon l'état des stocks, le prix peut carrément chuter de moitié, à 11€ le t-shirt ! Et vous, lesquels choisirez-vous ?
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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 06:30
L’incontournable site Catsuka spécialisé dans le cinéma d’animation a probablement été le premier à divulguer l'info : le long métrage japonais « Toki o kakeru shôjo » (littéralement : « la fille qui domptait le temps ») devrait sortir cet été en France sous le titre "La traversée du temps". Il s'agit à l’origine d'un roman pour la jeunesse écrit par Yasukata TSUTSUI en 1965, et qui fut retranscrit à plusieurs reprises au cinéma, notamment par Nobuhiko OBAYASHI en 1983, un réalisateur mythique. Mais c’est la première fois qu’il est adapté en animation. Le film, réalisé par Mamoru HOSODA (One Piece The Movie) a déjà raflé de nombreux prix l’année dernière, au Japon et à l’étranger, jouissant d’un excellent bouche-à-oreille. L’histoire est celle d’une lycéenne qui se découvre un don pour remonter le temps et modifier le cours des événements à sa guise. Pratique pour avoir de bonnes notes aux contrôles ! Mais ses petites escapades vont provoquer des bouleversements imprévus, comme la destruction du trio d’amis inséparables qu’elle forme avec deux garçons devenus brusquement amoureux d'elle... La bande-annonce japonaise est visible sur le site d’Apple, en attendant une version française.
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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 17:00
Avez-vous déjà imaginé un épisode des Feux de l’Amour dans lequel toutes les actrices feraient du 90H, où les verres d’eau qu’on s’enverrait à la figure se changeraient le plan suivant en ras de marée, où l’on prendrait la pose, les cheveux agités par de puissants ventilateurs, et où l’on maquillerait les bébés moches avec une gamme de produits cosmétiques ?
Eh bien nos amis québécois l’ont fait avec « Le cœur a ses raisons », une série TV qui parodie brillamment les soap opera américains. J’ai commencé par en voir des extraits sur Youtube et, depuis, le virus ne me lâche plus. À tel point que je me suis fait offrir pour noël le coffret de la première saison ! Le succès de la série est tel qu’on parle déjà d’une adaptation française, sur le même principe que « Un gars, une fille ». Et là, ça me pose un problème. Autant la version canadienne de la série était peu compréhensible pour nos oreilles de frenchies, autant l’accent québécois est quasi inexistant dans le cas du Cœur a ses raisons.
Dès lors, quel intérêt y aura-t-il à tourner un remake avec des comédiens de chez nous, qui ne bénéficieront sans doute pas de l'alchimie rare unissant les géniaux Marc Labrèche et Anne Dorval ? La télé a ses mystères que la raison ignore…
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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 19:30
Après vous avoir présenté rapidement Brothers, voici la seconde série prévue chez Glénat sur laquelle je vais travailler. Il s'agit de Ultra Heaven, de Keiichi KOIKE, un auteur que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant. Son style de dessin m’inspire un croisement entre Junji ITO (Spirale), Katsuhiro OTOMO (Akira) et MOEBIUS, notamment pour les nombreux passages psychédéliques qui ponctuent le récit et qui, par moment, rappellent furieusement L’Incal (je soupçonne l’auteur d’être un peu fan).

L’histoire se déroule dans un futur où les drogues sont légalisées et leur consommation même encouragée par les médias, de sorte qu’on en propose partout, y compris dans les bars. Le personnage central va finir par tomber sur une drogue d'un tout nouveau genre et vivre un trip hallucinogène complètement fou, emportant le lecteur incrédule dans un voyage où rêve et réalité se confondent.
Il n’y a que deux volumes disponibles pour l’instant au Japon, le troisième tome étant apparemment prévu pour le mois de juin.
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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 22:21
J'ai longtemps rêvé de rencontrer un authentique maître de kung-fu chinois, un vieil excentrique un peu illuminé, à la sagesse et au savoir prodigieux, qui aurait fait de moi son disciple privilégié. Comme beaucoup d'adolescents sans doute, je fantasmais en me prenant pour une sorte de Karate Kid. Et puis un jour, j'ai fini par le rencontrer. Il ne pratiquait pas le kung fu ; il jouait au go. Je veux parler de Yoo Jong Lim, mais dans le (très) petit monde du go français, où l'on a pour habitude de parler de lui avec un mélange de respect et (parfois) de sarcasme, les gens l'appellent Maître Lim. Ce vieux monsieur coréen à la barbe blanche et au regard malicieux, tout droit sorti d'un film de la Shaw Brothers, donne toujours l'impression de préparer un mauvais coup. En fait, il collectionne réellement les mauvais coups, plus précisément ceux des professionnels de go qu'il prend un malin plaisir à démystifier. Car Maître Lim voue une véritable passion à la quête de la vérité. Le jeu de go requiert selon lui trois qualités essentielles : l'esprit scientifique, l'esprit d'indépendance, et l'esprit d'autocritique, car « l'esprit du go » dit-il, « c'est apprendre à avoir honte de soi ».

Maître Lim est connu pour avoir introduit ce jeu millénaire en France à la fin des années 60, et formé l
es premiers grands joueurs français, qui ont ensuite formé les suivants, et ainsi de suite. C'est dire le rôle fondamental qu'il a joué dans la propagation du jeu. J'ai fait sa connaissance il y a maintenant plus de deux ans au café Le Lescot (métro Etienne Marcel) qui abrite le club de go de Paris, le plus fréquenté de tous les clubs parisiens. Ce jour-là, il était assis à une table, jouant une partie à handicap avec un joueur français. J'étais très impressionné d'avoir en face de moi l'auteur du Jeu à 6 pierres de handicap, un ouvrage de référence qui venait justement d'être réédité et dont je venais de faire l'acquisition. Je lui ai parlé, il a continué à jouer en m'ignorant, totalement pris dans sa partie. Prenant son silence pour du mépris, je suis sorti extrêmement vexé et en colère. Quelques jours plus tard, je l'ai revu, toujours assis à la même table. Il était cette fois seul, l'esprit tout entier concentré dans l'étude d'une partie de pros récente qu'il rejouait sur un goban en plastique. Je lui ai demandé de m'accorder une partie pédagogique, ce qu'il a fait. Et j'ai compris, dans son regard, qu'il me voyait pour la toute première fois. Il m'a d'emblée poser une question : étais-je un scientifique, ou un littéraire ? Je lui ai répondu que j'avais fait un bac L (je n'ai pas osé lui dire que j'étais une quiche en philosophie). Son visage s'est alors illuminé, et il s'est écrié que d'ordinaire, les joueurs de go français étaient majoritairement des mathématiciens ou des scientifiques. Et que comme il s'intéressait essentiellement aux lettres, il trouvait peu d'interlocuteurs dans ce milieu. Il a alors commencé à me parler de Kant, Hegel, Dostoïevski, Confucius, Lao Tsu... J'appris que toutes les traductions du "Tao" étaient, d'après lui, médiocres, que personne en France n'avait compris de quoi il s'agissait. Que Sartre et Rimbaud faisaient partie des rares écrivains français qu'il estimait. Et depuis, je l'écoute parler, parfois difficilement, car son français est à couper au couteau et il faut du temps pour s'y habituer. Nos "discussions" sont en réalité des monologues : il ressent le besoin de transmettre ses théories et ses positions souvent très engagées, et moi, je bois ce qu'il dit comme une éponge qui se gorge d'eau. Je ne le coupe que lorsque je pense pouvoir enrichir ses propos ou les contredire. Mais la plupart du temps, je suis bien incapable de me hisser jusqu'au 10ème de ses connaissances.

Parfois, il fait des raccourcis surprenant entre go et littérature : par exemple, il compare le style de jeu de Lee Sedol, le deuxième plus fort joueur de la planète, au génie d'Arthur Rimbaud, citant ce dernier : « Tout à démolir, tout à effacer dans ma tête ! ». Pour lui, le plus important est de cultiver l'esprit d'indépendance, de ne pas suivre aveuglément les conventions dogmatiques, mais d'être capable de tout remettre en cause. Lim exprime ainsi son combat contre la médiocrité humaine. Et tel le Don Quichotte de Cervantès, ses coups d'épées épiques frappent l'air sans atteindre leur cible. À moins qu'on ne soit sensible à son discours. Une disposition qui, selon lui, manque cruellement aux joueurs de go contemporains.
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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 08:30

Si vous ne suivez pas la saison 3 de Battlestar Galactica, il n'est pas trop tard pour vous y mettre, en prenant bien soin de visionner tout d'abord le remarquable pilote de trois heures (oui, 3h) qui pose le décor et les personnages. Suite/hommage de la série éponyme de la fin des années 70 (qui a particulièrement mal vieillie), ce feuilleton de SF est sans aucun doute parmi les mieux écrits et réalisés du moment. Malheureusement, si certains épisodes côtoient le meilleur, d'autres sont d'une facture nettement plus inégale et dès lors, il n'est pas étonnant de voir la fidélité du public des débuts s'émousser, et l'audience chuter brutalement ces derniers temps. Il n'empêche que par ses qualités intrinsèques et sa capacité à rebondir, sa direction d'acteurs brillante et son équipe de scénaristes chevronés, cette série mérite d'être suivie, ne serait-ce que pour ne pas manquer un épisode tel le neuvième de la saison 3, dans lequel l'équipage du Galactica organise des combats de boxe pour décompresser et régler les contentieux personnels. Intitulé "Unfinished business" ("Comptes à régler", en français ?), il déchaine les passions entre les fans hardcore d'un côté, qui vomissent l'absence de combats spatiaux et la stagnation de la trame de fond, et de l'autre un public accordant plus d'importance aux histoires de coeurs et au développement psychologique des personnages (des filles dans 90% des cas, et on va encore m'accuser de faire dans le sexisme facile). J'en connais même qui sont au bord de l'évanouissement chaque fois qu'elles entendent les noms de "Lee Adama" ou de "Kara Thrace" (voir photo ci-dessus). Cet épisode 9, donc, est justement en compétition pour les Nebula Awards, qui récompensent les meilleurs romans et scénarios SF/Fantastique. Galactica se retrouve ainsi être l'une des deux seules séries TV en lice, avec un épisode de Doctor Who. A noter que Le Château Ambulant de Hayao Miyazaki figure également dans la sélection, aux côtés du Batman Begins de Christopher Nolan (Memento). Les résultats seront annoncés entre les 11 et 13 mai prochains.
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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 15:59
GA NEWS, un site spécialisé dans l'animation japonaise, a révélé les premières images de la future série TV de Claymore, dont la diffusion débutera le 3 avril 2007. Les amateurs reconnaîtront sans mal la patte du studio Mad House. Reste à juger des talents de mise en scène du réalisateur, Hiroyuki Tanaka, qui a notamment travaillé sur l'anime de Card Captor Sakura. Le site propose également de courtes interventions des trois principaux doubleurs de la série. Je me suis permis de retranscrire l'une d'entre elles.

Hôko Kuwashima (doubleuse de Claire) : "Jusqu’à la fin de l’épisode 3, Claire est la seule « Claymore » que l’on verra apparaître. Elle ressemble à une jeune fille solide comme un roc, à la fois stoïque et forte, mais au fur et à mesure que l’histoire avance et que de nombreuses autres Claymore arrivent, on découvre qu’elle est reléguée à la dernière place ! (rires) Heureusement, elle possède aussi un pouvoir énorme qui sait se réveiller quand c’est nécessaire."
Les doubleurs Motoki Takagi et Romi Paku interpréteront respectivement Raki et Thérèse. Toshio Nakatani, qui a déjà produit la série TV de Nana, espère que Claymore sera également suivi par un public "qui n'a pas pour habitude de regarder des anime". Et de citer, à titre de comparaison, Gladiator et Le Seigneur des Anneaux.
Allez, plus qu'un mois à attendre !
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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 10:10
La mise à jour des chroniques Mangavoraces a donné son coup de coeur au tome 3 de Baptism, avec pas moins de trois commentaires assez dithyrambiques. Etant toujours cloué au lit pour cause de grippe, voilà une agréable surprise qui me remonte le moral pour la journée ! Mais une angoisse atroce m'assaille du même coup. Si le tome 3 recueille tant de louanges, qu'en sera-t-il du 4ème et dernier volume ?
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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 23:14
C'est la grande fournée des nouveautés chez Glénat, et plusieurs séries ont été acquises dernièrement par l'éditeur, ou le seront prochainement. Ma collègue et moi allons traduire deux d'entre elles. La première est une oeuvre de jeunesse de Sho-u Tajima, un mangaka déjà connu du public français pour son thriller gore schizophrène MPD Psycho (avec Eiji Otsuka au scénario, publié chez Pika). Brothers (puisqu'il s'agit d'elle) est une courte série en 3 volumes qui parle d'un sujet ô combien tabou, à savoir l'inceste entre frères et soeur. Mais que les âmes prudes se rassurent, le tout est traité avec humour et pudeur, sans une once de graveleux. Quant à la seconde série, je la dévoilerai très prochainement dans ces colonnes. Petit indice : c'est du manga adulte, limite expérimental, d'un auteur qui n'a pas encore été publié en France.
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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 23:35

Oyez, oyez braves gens ! Ce jeudi 1er mars au soir (20h plus précisément) le dernier film du studio Ghibli sera projeté en avant-première à l'UGC Ciné Cité des Halles, en présence du réalisateur, Goro Miyazaki (à ne pas confondre avec Hayao Miyazaki, son père). Je vais essayer d'aller le voir en me motivant un peu, pour deux raisons principales :
1) Je me suis réveillé ce matin avec une grippe carabinée et des courbatures partout
2) Ayant lu les anime comics, je crains d'être quelque peu déçu par l'histoire et le manque de rythme.
Mais une occasion pareille ne se refuse pas. Alors à moins d'avoir 40 °C de fièvre, je pense que j'irai le voir. Ce sera peut-être une occasion pour le public de poser quelques questions à monsieur Goro Miyazaki. Le film doit sortir le 4 avril 2007.
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