12 avril 2007
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23:30
Photo prise à 20h, à la Place de Clichy, 24h précisément avant mon vol. La lumière du ciel avait quelque chose de spécial. Je me sentais déjà ailleurs, loin de la France, et cette lumière étrange semblait saluer mon départ. Elle n’est malheureusement pas bien rendue sur cette photo, et je regrette décidemment de ne pas avoir un véritable appareil (je me sers de mon téléphone portable à 1.3 cradopixels). Peut-être en achèterai-je un là-bas...
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Humeur
12 avril 2007
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22:08
Le deuxième épisode de Claymore confirme bel et bien le sentiment que j’ai eu en visionnant le premier : la série est prometteuse. Pas seulement parce qu’elle maintient (pour l’instant) un degré de qualité technique assez impressionnant pour une série TV, mais surtout parce qu’elle n’hésite pas à tailler brut dans le matériau initial, à savoir le manga de Norihiro Yagi. Cet épisode s’intitule « Le livret noir » et il met l’accent sur l’un des effets secondaires du pouvoir des Claymore : à trop se rapprocher des démons, certaines finissent un jour par en devenir un… La nouvelle mission de Claire la confrontera donc cette fois non pas à un démon, mais à une ancienne camarade. Le même passage relaté dans le manga souffrait de longueurs poussives, d’un manque de rythme et de dialogues assez mauvais. Rien de tout cela dans l’animé : le combat de Claire contre un groupe de cinq démons, qui faisait l’objet de tout un chapitre dans le tome 1, est carrément expédié dans le pré-générique de l’épisode 2. Un épisode vraiment pas joyeux, conformément à l'esprit de la BD. À noter que l'épisode 3 sera diffusé le jour de la parution du tome 3 en français, le volume qui a commencé à me faire aimer la série.
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Mangas
10 avril 2007
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19:48
Non, je ne dormais pas, j'écoutais Maître Lim !
(merci à Jean-Pierre Tavan pour la photo)
Cela n'aura échappé à personne, mon blog est bien vide depuis quelques temps. Pas de nouveaux articles depuis quatre jours, ça commence à faire long, et je me suis même fait taper sur les doigts par une horde de fans en furie... enfin plutôt par une personne qui se reconnaîtra, c'est juste pour dramatiser un peu plus le tableau. La raison de cette scandaleuse absence ? Je pars dans 3 jours ! Et comme il me reste encore plein de choses à faire (acheter les cadeaux, consulter un médecin pour mes allergies, rencontrer la personne qui va m'offrir le logis une fois sur place...) je n'ai plus assez de temps pour alimenter mon site en bêtises diverses. Tout au plus, je peux mettre un terme au suspense concernant ma performance calamiteuse au Tournoi de Go de Paris de ce week-end : 2 victoires et 4 défaites ! On va dire que je ferai mieux l'année prochaine... Je me demande encore comment j'ai pu, il y a 3 ans, remporter 6 matchs sur 6. La chance du débutant ? Seul changement : j'ai réussi pour la première fois de ma vie à me qualifier pour les quart de finales du tournoi de blitz (des parties rapides de 10mn par joueur), ce qui m'a permis d'affronter Cornel Burzo, un fort joueur roumain de niveau 6ème dan, qui m'a naturellement laminé, sous les encouragements sarcastiques de ce diable de Motoki (il m'a surtout encouragé à abandonner !). Bref, je garde de ce tournoi un souvenir bien plus agréable que les précédentes éditions. Ces trois jours défilent décidemment trop vite.
Bonus track : mon début de partie contre Cornel Burzo commenté par Motoki Noguchi
On a tiré au sort les couleurs, et j'ai eu les blancs. Le coup 20 est une erreur, il vaut mieux jouer sous la pierre n°5.
La séquence de 24 à 37 est catastrophique pour blanc. Motoki m'a montré une possibilité beaucoup plus intéressante que je n'ai pas su voir (voir diagramme suivant).
Après avoir fait atari en 24, Blanc doit jouer en 26. Si Noir descend en 27, Blanc lance un merveilleux "sabaki" qui commence par l'atari en 28 (un shicho qui, à première vue, ne fonctionne pas !). À la fin de la séquence, Noir perd forcément quelque chose : la pierre 1, ou les trois pierres 23-29-31.
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Jeu de go
10 avril 2007
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19:43
Si vous avez (comme moi) des euros à échanger contre des yens en vue d'un futur voyage au Japon, c'est probablement le moment idéal pour passer à l'acte. En effet, il s'échangeait aujourd'hui un euro pour 160 yens, une première depuis la création de la monnaie unique. Malheureusement pour moi, j'ai fait mon change sur 1750 euros il y a plusieurs jours, à un taux certes intéressant, mais pas autant que celui-là ! Sur 1000 euros, le gain est d'environ 80 euros, ce qui n'est pas négligeable. Aaah, la bourse... un monde qui n'est décidemment pas fait pour moi.
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Bons plans
6 avril 2007
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21:50
Le numéro d’avril de la revue Pour la Science fait la part belle au jeu de go. «L’ordinateur, champion de go ?» est ainsi le titre d’un dossier de huit pages concocté par Sylvain Gelly et Rémi Munos, deux spécialistes en informatique qui se sont penchés sur la difficulté qu’ont les ordinateurs à battre de forts joueurs humains au go, alors que cela ne leur pose plus aucun problème en ce qui concerne les échecs. On se souvient notamment de la défaite humiliante de Garry Kasparov face à l’ordinateur Deep Blue en 1997, puis de la domination de Deep Fritz sur Vladimir Kramnik en décembre 2006.
Le go est ainsi réputé pour être le seul jeu qui résiste à l’incroyable puissance de calcul des machines. Mais pour combien de temps ? Avec une capacité de vulgarisation remarquable, les deux auteurs mettent en avant les nouvelles approches qui pourraient permettre aux ordinateurs, peu à peu, de combler leur écart avec le niveau des joueurs professionnels : une technique aléatoire tout d’abord, appelée « simulation Monte Carlo » et initiée par Bernd Bruegmann de l’université de Californie à San Francisco, ainsi qu’une méthode dite de calcul asymétrique. Comme le prophétise la conclusion de l’article, les ordinateurs finiront-ils par découvrir une nouvelle façon de jouer au go ?
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Jeu de go
4 avril 2007
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11:14
Le premier épisode de la série TV de Claymore a été diffusé depuis quelques heures au Japon. Il est d’ores et déjà disponible sur les réseaux peer to peer, naturellement en VO intégrale (sans aucun sous-titres). Voici mon avis après l’avoir visionné.
Globalement, la réalisation est particulièrement réussie, avec un travail sur les couleurs et l’atmosphère très soigné. Les décors sont riches, les détails foisonnent sur les personnages et l’animation est vraiment bonne. Précisons tout de même qu’il s’agit-là d’un premier épisode. Rien n’indique qu’une telle qualité se maintiendra sur la durée, comme c’est souvent le cas avec les séries TV. Le casting des voix n’offusquera pas les oreilles du spectateur lambda : Hôko KUWASHIMA offre un timbre volontairement froid à Claire, privant le personnage de toute émotion. En cela, elle rejoint presque la performance de Megumi HAYASHIBARA avec la Rei d’Evangelion. Pour contrebalancer cette absence de pathos, Motoki TAKAGI (Raki) doit composer avec une plus large palette d’expressions. En un épisode, il passe de la naïveté à la tristesse, de la peur panique à la détermination. Les deux comédiens semblent avoir réussi l’appropriation de leurs personnages dès ce premier épisode, et le duo fonctionne bien.
J’ai été surpris de voir que la violence graphique du manga était conservée : ça tranche et ça charcute vraiment sec, avec moult effusions d’hémoglobine.
Les quelques thèmes musicaux entendus surviennent aux moments-clefs, l’anime sachant faire un usage appréciable du silence. Ils oscillent entre le bon et le douteux, avec des passages métalleux un peu brutaux et prévisibles. Les passages symphoniques sont nettement plus jolis. Les effets sonores sont impressionnants de puissance, d’une variété et d’une richesse qui apportent à l’ensemble un relief impressionnant. Certains tintements de cloche semblent tout droit sorti de Ghost in the Shell (Kenji KAWAI appréciera), alors que des distorsions font penser au son produit par l’inquiétante « nuée » dans le premier film de Star Trek, grâce à un instrument dont j’ai oublié le nom mais qui est cité dans le making off dudit film. Quant aux sons utilisés pour l’épée de l’héroïne, ils tranchent l’oreille aussi sûrement que les démons mangeurs de tripes du récit.
Globalement donc, c’est une excellente impression. On échappe avec plaisir aux poncifs du genre dont était, de toute façon, absent le manga, et sa noirceur est pleinement assumée. L’histoire avance suffisamment vite pour ne pas ennuyer, et suffisamment lentement pour développer ses personnages et son univers. J’attends le deuxième épisode mercredi prochain pour confirmer ou non mon point de vue.
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Mangas
2 avril 2007
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10:32
Aujourd’hui à 8h du matin à New York soit 14h en France, la maison de disques EMI fera une conférence de presse durant laquelle elle annoncera probablement la disparition des protections sur les morceaux vendus par internet, notamment sur iTunes, le leader du marché. Ceci faisant suite à la lettre écrite par Steve Jobs, le patron d’Apple, dans laquelle il incitait les majors du disque à abandonner les DRM. La conférence sera retransmise en direct sur le site d’EMI. Pour ceux qui l'ignorent, les morceaux musicaux des grands groupes achetés sur internet ont l'inconvénient d'être vendus avec des limitations : copie impossible, lecture autorisée la plupart du temps sur un nombre limité d'ordinateur, etc. Mais de nombreuses voix se sont elevées pour critiquer ce protectionisme qui lèse les honnêtes acheteurs et ne freine toujours pas le piratage. Il est probable que tous les yeux soient rivés aujourd'hui sur l'annonce d'EMI, ce qui pourrait inciter les autres majors, comme Universal, à revoir leur position sur cet épineux sujet.
[Mise à jour] C'est fait. EMI proposera sur l'iTunes Store à partir du mois de mai tout son catalogue sans DRM, et avec une qualité d'encodage supérieure (AAC à 256 kbps au lieu de 128 kbps), au prix de 1,29 €. Les morceaux de moindre qualité avec DRM seront toujours proposés à 0,99 €. Il sera également possible d'effectuer une mise à jour pour les morceaux déjà achetés, moyennant un surcoût de 0,30 €. Si le prix des chansons à l'unité augmente, celui des albums reste, quant à lui, inchangé.
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Musique
1 avril 2007
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21:58
Une invitée surprise (guêpe ?) lors de ma partie contre Sylvain
Le 1er tour du championnat de France de go s’est achevé pour moi ce dimanche, avec quatre victoires et une défaite en finale face à Hélène DONNET. Je me suis donc retrouvé second sur un panel de 17 participants. Les matchs que j’ai joué étaient tous intéressants, en particulier les deux derniers. Celui contre Sylvain REVERDY m’a donné des sueurs froides (ainsi qu’à mon adversaire) : à la suite d’une erreur de lecture, j’ai dû abandonner un groupe entier d’une quinzaine de pierres, représentant un territoire d’à peu près 50 points. Mon seul espoir était de profiter de ce sacrifice pour capturer deux autres groupes encore plus grand, ce qui a précipité la partie dans un affrontement titanesque. Nous jouions à l’extérieur. On avait profité du retour du soleil pour installer deux tables en plein trottoir (bien qu'il faille apparemment avoir une autorisation que nous n'avions pas, naturellement). Les passants et les badauds s’arrêtaient pour nous regarder, et il était assez agréable d’entendre des gens s’exclamer « Regarde, c’est du go ! », ou encore « Papa, comment on joue à ça ? ». La réputation du go commencerait-elle à se répandre doucement dans notre cher pays ? La partie s’est achevée au byo-yomi (15 pierres par joueur en 5mn) et je l’ai remportée de peu, avec 5,5 points d'avance. La finale contre Hélène, jouée à l’intérieur du café Le Reflet cette fois, a été tout aussi difficile et palpitante. Cette jeune et jolie joueuse que je ne connaissais pas jusqu’à aujourd’hui a remporté le match avec la manière, d’une bonne dizaine de points. Finalement, Hélène, Sylvain et moi sommes les trois qualifiés pour le 2ème tour du championnat de France, qui se jouera à Cachan le 19 mai prochain, soit une semaine après mon retour du Japon. A l’heure où j’écris ces lignes, j’essaie d’évacuer la tension, le stress et la fatigue générés par les 5 matchs joués ce week-end. Prochaine étape dans une semaine, avec l’incontournable Tournoi de Paris à la mairie du XIIIè arrondissement, l’un des plus importants d’Europe, qui accueille chaque année près de 300 joueurs, français et étrangers.
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Jeu de go
31 mars 2007
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19:47
Le texte n’est pas de moi (j’ignore qui en est l’auteur), mais je l'ai trouvé si délicieux que je n’ai pu résister au plaisir de vous le faire partager. Je l’ai découvert aujourd’hui, dans les toilettes du café associatif « Le Reflet » (46 rue Montorgueil) où se déroule ce week-end le 1er tour du championnat de France de go, lors d’une innocente pause pipi qui a bien failli dégénérer en crise d'hystérie.
Vous qui venez ici
Dans une humble posture,
De vos flans alourdis
Déposer un fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Epancher de l’amphore un courant d’onde pure
Et, sur l’autel fumant poser en chapiteau
Ce couvercle arrondi dont l’austère jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
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Humeur
29 mars 2007
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14:00
Nicolas Sarkozy a été le seul candidat à la présidentielle qui ait refusé tout contact avec les dirigeants de l’association de lutte contre le sida, Aides. Ces derniers avaient tenté depuis plusieurs mois d’obtenir ne serait-ce que l’ombre d’un geste, comme quoi la lutte contre la maladie ne serait pas oubliée de la campagne du candidat de la droite. Leurs appels du pied auront été vains.
Résultat : Nicolas Sarkozy aura bel et bien droit à son affiche, comme celles mettant actuellement en scène sept autres candidats, mais avec un slogan bien à part, dont il se serait sans doute passé volontiers : « Voterez-vous pour moi même si j’en ai rien à cirer du sida ? »
Sera-t-elle pour autant diffusée comme les autres, dans les espaces publicitaires citadins, ou bien « sous le manteau », notamment via internet ?
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